VEF Blog

Titre du blog : ECRIRE PAR DESSUS TOUT.
Auteur : alain_girard
Date de création : 24-11-2015
 
posté le 14-01-2016 à 14:44:28

Comme le chant du soir.

 

Comme le chant du soir.

 
 

photo personnelle 
 
 
Chaque fois qu’en ma vie j’ai déposé mon âme
Et mon cœur et mes mots pour l’amour d’un sourire,
Pour un peu de tendresse aux beautés d’un femme
Et tous ces horizons dont naissent les plaisirs
Comme le chant du soir d’un oiseau nous évoque,
Je suis demeuré là, les deux mains dans mon froc !

Même si j’ai passé bien dix ans de ma vie
Près d’une fleur sans nom mais toujours étonnée
Que le corps et le cœur aient les mêmes envies
Que l’on renaît d’amour quand on ne fut pas né
Comme le chant du soir d’un oiseau nous évoque
Je suis demeuré là, les deux mains dans mon froc !

Même si, bien plus loin dans le temps, j’ai offert
Trois Enfants merveilleux à une femme en pluie
Qui ne sait – Ô combien – de cela j’ai souffert
Lorsqu’elle me jeta au lointain, dans l’oubli
Comme le chant du soir d’un oiseau nous évoque,
Je suis demeuré là, les deux mains dans mon froc !

Puis vinrent des amours aux buissons des regards,
Quelques pas étonnés que l’on m’aima encore
A l’aube où tout s’éteint, à l’aube où je m’égare
Aux souvenirs défaits de tous ces beaux accords
Comme le chant du soir d’un oiseau nous évoque
Je suis demeuré là, les deux mains dans mon froc !

Mais il y eut des yeux, un visage, un prénom
Qui jamais, non jamais, ne quitteront mon cœur
Comme un balbutiement qui dit « oui » qui dit « non »
Et qui reste, aujourd’hui, mon unique bonheur
Comme le chant du soir d’un oiseau nous évoque,
Et moi je reste là, les deux mains dans mon froc !

Dans le tendre éprouvé des amours révolus
Lorsqu’il pleut sur la ville en quelques déraisons
Lorsque l’on ne sait pas, lorsque l’on ne sait plus
Si les matins, les soirs ont encor des saisons
Comme le chant du soir d’un oiseau nous évoque
Moi je reste par là, les deux mains dans mon froc !

Alain Girard
Le 5 08 2014
Copyright. Tous Droits Réservés
Dépôt SACEM 2014